Le terme de décompensation est tiré du vocabulaire de la médecine organique : dans certaines maladies, des troubles peuvent être compensés pendant un certain temps, c'est-à-dire qu’ils existent potentiellement mais que leurs conséquences néfastes n’apparaissent pas du fait de défenses, de ressources qui les équilibrent.
Quand cet équilibre est rompu, le trouble va se manifester, il ne sera plus compensé par autre chose, la maladie sera dite décompensée.
Par analogie, les troubles psychiques de tous ordres peuvent être également compensés.
La décompensation psychique est une psychose. La psychose, dans son acception psychiatrique équivaut à la notion familière de folie. Cette psychose peut-être latente, compensée pendant X années par divers arrangements que la personne aura trouvé dans sa vie interne et relationnelle. Pour Y raisons cette compensation rompt et la personne craque, elle décompense.
C’est ce moment charnière où la personne bascule dans la folie que l’on appelle décompensation.
« Dans notre première pièce, 6,6 milliards de perruches, le personnage principal vit avec des personnes disparues. Elle les voit, leurs parle, les fait agir. Ce comportement en question découle d’un problème psychologique, une psychose, en somme une folie (que nous n’avions pas développé lors de ce précédent spectacle car ce n’était pas le sujet).
Ces troubles psychiques du personnage m’ont rappelé le terme utilisé en psychologie pour parler de dépression et de folie : la décompensation psychique. Je me suis donc penchée sur le sujet, et j’ai commencé mes recherches afin d'avoir une idée claire sur l’évolution que je donnerais à mon personnage : connaitre les termes précis de ses troubles et savoir comment ils se manifestent.
L’intérêt n’est pas de donner un cas d’étude pour étudiant en psychologie mais bien d’imaginer ce que pourrait être une décompensation psychique.
Ce qui m’intéresse, c’est comment mettre en jeu la compensation et la décompensation d’un personnage.
Comment donner à voir l'esprit et les ressentis d'un tel cas pathologique?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire